Neda Saiah
L’influence de la réforme des accords de Bâle sur le marché des capitaux de risque
Les Accords de Bâle, qui sont une série de réglementations bancaires internationales, ont eu un impact direct limité sur le marché des capitaux de risque. Cependant, ils ont eu des effets indirects sur ce marché en affectant les exigences en matière de capital des banques et d’autres institutions financières, ce qui, à son tour, a impacté la disponibilité de financement pour les entreprises, y compris les start-ups et les entreprises soutenues par le capital de risque. C’est ainsi que ce texte présentera les impacts positifs et négatifs observés par l’arrivée de la troisième réforme des Accords de Bâle.
Une introduction aux réformes des Accords de Bâle
Les Accords de Bâle sont un ensemble de réglementations bancaires internationales établies par le Comité de Bâle sur la supervision bancaire (BCBS), qui fait partie de la Banque des règlements internationaux (BRI). Le but principal des Accords de Bâle est de promouvoir la stabilité et la solvabilité dans le système bancaire mondial en fixant des exigences minimales de capital pour les banques.
Le premier Accord de Bâle, connu sous le nom de Bâle I, a été introduit en 1988. Par la suite, en 2004, le BCBS a introduit une version révisée de l’accord, connu sous le nom de Bâle II, qui visait à affiner davantage les exigences en matière de capital et à mieux les aligner sur les risques auxquels sont confrontées les banques.
Cependant, la crise financière de 2008 a révélé certaines limites du cadre de Bâle II, et en conséquence, le BCBS a lancé un processus de réforme visant à renforcer la réglementation du secteur bancaire mondial. Cela a abouti à l’introduction d’un nouvel ensemble de règles, connu sous le nom de Bâle III, qui est entré en vigueur en 2013. Les principales réformes sous Bâle III incluent :
- Exigences de capital minimales plus élevées : Bâle III a augmenté les exigences minimales de capital pour les banques, les rendant mieux équipées pour absorber les pertes en cas de crise.
- Emphase accrue sur le capital de qualité supérieure : Bâle III exige que les banques détiennent davantage de capital de qualité supérieure, tel que l’équité ordinaire, qui est plus résistante en période de stress.
- Exigences de liquidité : Bâle III a introduit de nouvelles mesures pour garantir que les banques disposent de suffisamment de liquidité pour remplir leurs obligations même en période de stress.
- Matelas de capital anticyclique : Bâle III a introduit la possibilité pour les régulateurs de demander aux banques de détenir un capital supplémentaire pendant les périodes de croissance excessive du crédit, ce qui aide à réduire le risque d’instabilité financière.
Dans l’ensemble, les réformes des Accords de Bâle visent à renforcer la résistance du secteur bancaire mondial et à promouvoir la stabilité dans le système financier.
Une vue d’ensemble du marché du capital de risque : comprendre le monde des investissements pour les start-up
Le capital de risque (VC) est une forme de financement en capital-investissement qui est fournie aux entreprises à stade précoce et à fort potentiel de croissance. Le marché du capital-risque se réfère au réseau d’investisseurs, de sociétés de capital de risque et de start-ups impliquées dans ce type de financement.
Les sociétés de capital de risque fournissent des fonds aux start-ups en échange d’une participation au capital de l’entreprise. Le but du capital-risque est d’aider les start-ups à grandir et à réussir, avec l’attente que l’investissement génère finalement un rendement considérable. Cela est réalisé soit par une introduction en bourse (IPO) ou par l’acquisition de la start-up par une autre entreprise.
Les sociétés de capital de risque se concentrent généralement sur les investissements dans les start-ups du secteur de la technologie, des sciences de la vie ou de la santé, car ces industries offrent un potentiel de croissance considérable et de rendements élevés. Le processus d’investissement implique généralement plusieurs tours de financement, avec chaque tour fournissant un financement supplémentaire pour soutenir la croissance de l’entreprise.
Le capital de risque joue un rôle crucial dans l’écosystème de démarrage, car il fournit aux start-ups le capital nécessaire pour grandir et élargir leurs activités. Il offre également un système de soutien pour les start-ups, car les sociétés de capital de risque apportent souvent des compétences, un mentorat et des relations qui peuvent aider les start-ups à réussir.
Dans l’ensemble, le marché du capital de risque est un composant important du paysage financier, car il fournit une source cruciale de financement pour les start-ups et aide à soutenir la croissance des entreprises innovantes et à fort potentiel.
L’impact des réformes de Basel III sur le marché du capital de risque : un équilibre entre risque et récompense.
Les réformes de Basel III ont eu un impact significatif sur le marché du capital de risque. Les banques et les autres institutions financières sont désormais tenues de détenir plus de capital et de maintenir des niveaux de liquidité plus élevés, ce qui a réduit leur appétit pour les investissements risqués. Cela a donc réduit la disponibilité de financement pour les start-up et les entreprises de première phase, qui sont souvent considérées comme des investissements à haut risque.
D’un autre côté, les réformes de Basel III ont également eu un impact positif sur ce marché. L’accent mis sur la gestion des risques a encouragé les institutions financières à rechercher des opportunités d’investissement avec des rendements plus stables et prévisibles. Cela a conduit à un intérêt croissant pour les investissements en capital de risque, car ces types d’investissements sont considérés comme offrant un équilibre entre risque et récompense.
Les Accords de Bâle, en particulier Basel III, ont introduit de nouvelles exigences pour que les banques détiennent plus de capital et d’actifs liquides ce qui permet de réduire le risque d’insolvabilité lors des crises financières. Ces exigences accrues de capital ont rendu plus coûteux pour les banques de détenir certains types d’actifs, y compris les investissements plus risqués tels que le capital de risque. En conséquence, les banques sont devenues moins disposées à investir dans ces types de fonds ou à faire des investissements directs dans les start-up, ce qui a réduit la disponibilité globale de capital pour ces entreprises.
Cependant, le marché du capital-risque est diversifié et a permis l’arrivée de nouveaux joueurs, notamment les investisseurs institutionnels, les personnes fortunées et les unités de capital-investissement d’entreprise. Ainsi, bien que les Accords de Bâle aient pu réduire la disponibilité de capital des banques, ils n’ont pas nécessairement eu un impact significatif sur le marché du capital de risque dans son ensemble. De plus, les sources alternatives de financement, telles que le financement participatif, sont devenues plus populaires ces dernières années, ce qui a aidé à compenser la réduction de financement des sources traditionnelles par les banques par exemple.
En résumé, les réformes de Basel III ont eu des effets positifs et négatifs sur le marché du capital de risque. Bien que les exigences accrues en matière de capital et l’accent mis sur la gestion des risques aient rendu plus difficile pour les start-up et les entreprises en démarrage d’obtenir des financements, elles ont également créé des opportunités pour que les investissements en capital de risque et en capital-investissement (private equity) deviennent plus attrayants pour les institutions financières.
Références
ChatGPT: Optimizing Language Models for Dialogue (openai.com)