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Revue mensuelle – Septembre 2020

Équipe PolyFinances

Revue mensuelle – Septembre 2020

Services financiers
La pandémie fait pression sur le secteur bancaire, par Étienne Allaire

À la fin août, les six grandes banques canadiennes ont dévoilé leurs résultats pour le troisième trimestre et, malgré des chiffres encourageants, les effets de la pandémie étaient bien visibles. La Banque Scotia a vu son bénéfice net glisser à 1,3 milliard comparativement à 1,98 milliard pour la même période l’an dernier. Même constat pour la BMO, qui a vu fondre son bénéfice net de 1,557 milliard en 2019 à 1,232 milliard cette année. Malgré tout, aucune des six grandes banques canadiennes n’enregistre de perte. Le recul des bénéfices est surtout attribuable à l’augmentation des provisions pour pertes sur créances. Ces sommes d’argent sont mises de côté par les institutions financières et servent à couvrir de potentielles pertes de crédit. Dans les derniers mois, certaines mesures mises en place pour aider les Canadiens à traverser la pandémie, comme le report de paiement hypothécaire, ont obligé les banques à prévoir encore plus d’argent pour pallier les mauvaises créances. Ainsi, les provisions pour pertes sur créances de la Banque Scotia et de la BMO se sont respectivement chiffrées à 2,18 milliards $ et 1,05 milliard au troisième trimestre, comparativement à 713 millions $ et 306 millions à la même période l’an dernier.

Par ailleurs, le 9 septembre, la Banque du Canada a réitéré son intention de maintenir le taux directeur à son niveau actuel de 0.25%, et ce, jusqu’à ce que l’économie se soit entièrement remise de la crise. Elle l’avait abaissé de toute urgence en mars dernier dans le tumulte de la pandémie. Pour les banques, le maintien d’un bas taux directeur est synonyme de diminution des profits. Ce resserrement des marges de rentabilité est un autre facteur qui a mis de la pression sur le secteur bancaire dans les derniers mois.

Matériaux de base

Le secteur semble sortir gagnant de la crise sanitaire, par Samuel Ouvrard

Les impacts économiques de la Covid-19 sont flagrants et plusieurs secteurs boursiers ont de la difficulté à retrouver la valeur qu’ils avaient avant la crise. Huit des onze indices de secteur du TSX n’ont pas retrouvé leur valeur maximale des 52 dernières semaines avant la crise. Cinq d’entre eux n’ont même pas atteint leur valeur minimale des 52 semaines avant la crise. Bien que le S&P/TSX Capped Consumer Discretionary Index [INDEX/TSX: TTCD], le S&P/TSX Capped Consumer Staples Index [INDEX/TSX: TTCS], le S&P/TSX Capped Industrials Index [INDEX/TSX: TTIN] et le S&P/TSX Capped Utilities Index [INDEX/TSX: TTUT] sont de bon train pour retrouver leur valeur pré-Covid, les secteurs de l’énergie, de la santé, des produits financiers, de l’immobilier et des communications ne sont pas dans la même situation.

Cependant, deux secteurs d’activités semblent sortir nettement avantagés par cette situation particulière. De fait, malgré la perte temporaire de la valeur de leur indexe, le secteur des technologies de l’information ainsi que celui des matériaux de base ont nettement dépassé leur valeur boursière maximale des 52 semaines avant la crise. Le S&P/TSX Capped Information Technology Index [INDEX/TSX: TTTK] vaut un peu plus de 20% de plus que sa valeur maximale dans les 52 semaines avant le début de la crise sanitaire. Bien que ce secteur semble évidemment avantagé par la transition vers l’école et le travail à distance il n’est toutefois pas le secteur qui semble avoir profité le plus de la pandémie mondiale. La valeur du S&P/TSX Capped Materials Index [INDEX/TSX: TTMT] a quant à lui augmenter d’un peu plus de 21% par rapport à sa valeur maximale des 52 semaines avant la crise.

Il faudrait effectuer une analyse sommaire pour comprendre pourquoi le secteur des matériaux de base semble avoir trouvé un levier économique grâce à la covid-19, mais il est toutefois intéressant de constater que ce n’est pas seulement le secteur technologique qui a su en profiter.

 

Industries

SNC-Lavalin chef de file en nucléaire, par Félix Moreau

La compagnie SNC-Lavalin (TSX : SNC) a récemment augmenté ces activités dans le domaine du nucléaire afin d’augmenter ses revenues à long terme. Le jeudi 17 septembre, la compagnie Central Plateau Cleanup Company, où SNC-Lavalin détient 22 % des parts, a annoncé l’octroi d’un contrat d’assainissement sur environ 10 ans du complexe nucléaire de Hanford, situé à Washington. Ce contrat se résume par la décontamination et la mise hors service d’installations d’un ancien complexe qui produisait du plutonium de 1943 à 1987. Ce complexe a été source de problèmes depuis sa fermeture puisque plusieurs déversements de matières dangereuses ont eu lieu, notamment en 2016, lors de la mise hors service d’une très grande cuve de matière dangereuse. Alors, ce contrat est complexe et remplit de défi ce qui justifie la valeur du contrat de 200 milliards de dollars pour 10 ans. Ce contrat serait à moindre risque puisque la rémunération est en fonction de la performance. SNC-Lavalin évalue à environ 30 millions par année les bénéfices pour ce contrat et cela représente une augmentation de 30% par rapport à 2019. L’action de SNC-Lavalin a varié de +3,4% cette journée-là et donc à fermer à 23,77$. En date du 24 septembre, l’action a descendu à 21,44 $ ce qui représente une baisse de 9,8 %.

 

Services aux consommateurs

5 fois plutôt qu’une, par Alexandre Lanctôt Laurin

Tesla, le producteur de véhicule électrique cendrillon des investisseurs, a récemment réalisé le premier « split » de son histoire sur la bourse, soit depuis 2010. Affirmant que le prix de l’action soit trop élevé, Elon Musk a gouverné la dilution des actions de la firme, à un taux de 5 pour un, ce qui a baissé le prix marchand de l’action TSLA de 80% et augmenté le nombre d’actions disponibles sur le marché de 5 fois. Ce split offre par le fait même l’opportunité à plus d’investisseurs d’être actionnaires dans l’entreprise. En effet, certains effets psychologiques sur les investisseurs, par exemple l’apparence à ce que l’action soit à rabais ou plus abordable, pourraient mener à plus d’achats du titre. Avec un profit historique en dent de scie, c’est contre les attentes que Tesla vient d’enregistrer 4 trimestres consécutifs de bénéfices, ce qui a grandement affecté la montée du prix de l’action.

Par ailleurs, voici quelques faits saillants concernant Tesla :

– Depuis 2010, le prix de l’action a grimpé de 8 500 %, soit 850 % en moyenne par année. À titre comparatif, le S&P 500 a connu une augmentation d’environ 120 %, soit environ 12 % par année.

– Le ratio cours bénéfice (P/E) de TSLA est de 1 085. En moyenne, un investisseur conservateur achèterait des actions ayant un ratio cours bénéfice d’environ 15.

– Depuis le 31 mars, soit la date du split, l’action est passé de 467$ à 419$, soit une baisse  de 10,3%.

– Tesla a annoncé être en mesure de produire des véhicules électriques sous 25 000 USD d’ici 3 ans.

– Tesla est présentement en poursuite contre le gouvernement américain pour la hausse de certains tarifs sur des produits provenant de la Chine.

– Goldman Sachs a réalisé un gain de plus de 100 millions USD avec l’action TSLA.

 

Énergie

La recrudescence de la COVID-19 dans le monde et le retour de la Libye aux affaires impactent le cours du pétrole, par Seydou Fofana

Au cours des derniers mois, les valeurs à la bourse du pétrole ont subi considérablement de changements autant à la hausse qu’à la baisse.

Les deux cours de références du pétrole que sont le Brent et le WTI ont enregistré chacune une augmentation de 4% dû à une baisse des stocks de brut aux USA ainsi que des perturbations causées par l’ouragan Sally dans le Golfe du Mexique le Mercredi 16 Septembre. Ainsi, Le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour la livraison en Novembre a fini à 43,30 dollars enregistrant une hausse de 2,56% par rapport à sa dernière clôture, tandis que le cours du baril américain de WTI a gagné seulement 2,02% pour atteindre 40,97 dollars.

Due à la situation liée à COVID-19, des inquiétudes commencent à se faire ressentir à propos des restrictions de déplacement qui ne devraient surement pas tarder à être instaurées au moment où l’on observe une augmentation des nouveaux cas à travers le monde. Ainsi, une crainte autour de la demande mondiale s’installe au fur et à mesure que les nations annoncent leur retour en confinement tels que Israël et l’Espagne pour au moins respectivement trois semaines et deux semaines.

Pour ce qui est des offres sur le marché du pétrole, l’annonce après la réunion de l’OPEP de la Compagnie Nationale Libyenne de pétrole NOC sur la reprise des exportations de leurs productions entraine d’énormes engouements à travers le monde. Faisant ainsi craindre aux acteurs majeurs, une surabondance du marché du pétrole au moment où les demandes sont incertaines à causes des restrictions liées à la pandémie.

Les différents faits constatés ces dernières semaines impactent directement la demande en pétrole et rendent le marché de plus en plus confus même si le prix des barils de Brent et de WTI se négociaient toujours au-dessus de leurs prix du Lundi 14 Septembre car ils ont engrangé respectivement plus de 8% et 10%.

 

Technologies de l’information

Lightspeed tente sa chance à New York, par William Bouchard

Le 11 septembre dernier, Lightspeed, une compagnie montréalaise, s’est inscrite à la bourse de New York.

Lightspeed est une compagnie qui produit et distribue des systèmes de point de vente et de logiciels de commerce en ligne. Elle fournit des solutions principalement à de petites et moyennes entreprises oeuvrant dans le milieu du commerce de détail et de la restauration. Dans le but d’améliorer le profil de l’entreprise et de pouvoir considérer faire des acquisitions, la compagnie montréalaise s’est essayé à la bourse du New York Stock exchange.

La stratégie de l’entreprise québécoise n’a pas encore eu l’effet escompté considérant que l’action a connu une faible hausse de 0,37% de depuis l’IPO comparativement à l’indice de technologie de l’information du TSX (TTTK) qui a vu son prix augmenter de 2,61%.

Malgré son entrée en bourse new-yorkaise décevante, l’entreprise montréalaise a annoncé la mobilisation de 305 millions de dollars US qui seront utilisés dans les activités de technologie infonuagique dans le but d’aider les petites entreprises à accepter les paiements.

Il sera donc très intéressant de suivre Lightspeed au cours des prochains mois pour savoir où sera investi ce nouveau capital.

 

Télécommunications

Bell et la 5G : Une stratégie pour sortir des griffes de la COVID-19 ?, par Hermann Noubissie Noussa

Généralement considéré comme un secteur non-cyclique, le secteur des services de communications est connu pour avoir une demande stable, ce qui le rend indépendant des fluctuations du cycle économique. Il est même parfois considéré comme faisant partie intégrante du secteur des services publics si l’on s’en tient à la classification RGS (Russell Global Sectors) au États-Unis. Néanmoins, Il va sans dire que la crise causée par le virus de la Covid-19 remet en cause le caractère non-cyclique du secteur et que ce secteur n’en est pas une exception sur son effet périlleux sur les marchés financiers (une baisse d’environ 30% entre le mois de mars et d’avril 2020 sur le secteur des services de communication).

Au Canada, Bell Canada (TSX : BCE) détient la plus grande capitalisation boursière du secteur des services de communication (environ 25%). Depuis le début de la crise en mars dernier, le cours de l’action a subi une diminution drastique avec des pertes atteignant pas moins de 30% sur une période de 6 mois. Aussi, selon le journal de Montréal, Bell continue de licencier des centaines d’employés depuis le début de la crise pour diminuer la charge des coûts. Certains licenciés y voient une stratégie adoptée par la compagnie pour exporter les centres de coûts vers d’autres territoires où les coûts sont moindres (en l’occurrence en Asie et au Maghreb). En d’autres termes, la compagnie est sévèrement touchée par la crise.

Cependant, à quelques jours de la fin du mois de septembre, le cours de l’action prend une certaine course positive. Plus tôt dans l’année, Bell annonçait la technologie 5G. Bell Canada a pris un avantage concurrentiel sur ses 6 autres compétiteurs du TSX en se présentant comme le tout premier à promouvoir la technologie 5G au Canada. Bell lancera le 1 octobre 2020, le tout nouveau Samsung Galaxy S20 FE 5G sous plusieurs colories à moins de 1 000 $.

 

Santé

La course au développement d’un vaccin et la chasse aux actions gagnantes, par Yoaquim Tiacoh

Un peu moins d’un an après le premier cas de COVID-19, les pays du monde entier ne parviennent toujours pas à contenir la pandémie; sans vaccin, nous sommes loin de voir la lumière au bout du tunnel.

À ce jour, plus de 31 millions de cas de SARS-CoV-2 ont été recensés et nous frôlons la barre du million de décès dans le monde entier. Les statistiques économiques font tout aussi peur avec les États-Unis qui ont enregistré un effondrement de leur PIB de plus de 30% en taux annualisé et le Canada a perdu presque 40% en fin de second trimestre.

En ce qui concerne le marché de la bourse internationale, certains secteurs ont bénéficié des effets de la pandémie tels que le gaming, la vente en ligne et la communication. Le secteur de la santé s’est vu également grandement aidé par la pandémie puisque la plupart des actions de compagnies dans le domaine ont performé exceptionnellement au cours des derniers mois.

Les investisseurs se ruent principalement sur les actions des compagnies pharmaceutiques (biotech) développant un vaccin SARS-CoV-2. Plus d’une trentaine d’essais cliniques sont en cours avec en tête de file des compagnies telles que Moderna (MRNA), BioNTech (BNTX), Novavax (NVAX), Johnson & Johnson (JNJ) et Pfizer (PFE). Comme énoncé précédemment, certaines compagnies comme Novavax, Vaxart, Trillium et Genprex ont vu le prix de leur action grimper de plus de 1000% depuis le début de 2020 comme on peut le constater à travers le graphique suivant:

Figure 1: Évolution du prix des actions de Novavax (NVAX), Vaxart (VXRT), Trillium Therapeutics (TRIL) et Genprex (GNPX) en pourcentage de janvier à fin septembre 2020.

Cependant, les analystes de UBS semblent convaincus que ce seront les actions à petites et moyennes capitalisations qui bénéficieront le plus à long terme des avancées et découvertes des vaccins.

Si vous n’avez pas encore investi dans des actions de compagnies travaillant ou en lien au développement d’un vaccin, il n’est probablement pas trop tard. Les prix semblent s’être stabilisés depuis quelques semaines après avoir subi de gros pics durant les premiers mois de la pandémie. Il faut cependant garder en tête qu’il s’agit d’un marché très volatil et que la plus petite des mises à jour sur l’état de la recherche du vaccin pourrait déclencher des mouvements brusques des stocks. Reste à savoir comment le marché se comportera face aux découvertes à venir.

References

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